BILL BALASKAS

Publié le lundi 26 novembre 2018

En janvier dernier, je vous avais annoncé la création de la première édition du prix HYam en partenariat avec la Fondation Jean-Luc Lagardère dédié à la jeune scène artistique méditerranéenne et consacré cette année à la Grèce. Depuis, le projet a bien avancé. Dix-neuf artistes pré-sélectionnés sur vingt ont envoyé leurs dossiers de candidature à la date requise. Certains travaillent déjà avec des galeries, d’autres pas encore, certains vivent en Grèce, d’autres à l’étranger mais tous ont moins de 36 ans.

J’ai donc décidé de vous présenter chaque artiste, un par un, quotidiennement, en quelques lignes et quelque photos. Tout simplement par ordre alphabétique.

Pauline Simons

The Parthenon Rising – Bill Balaskas
The Parthenon Rising – Bill Balaskas

BILL BALASKAS

Bill Balaskas (1983) s’était intéressé de près à l’économie avant de devenir artiste. Un background qui n’est pas anodin et qui a toujours de près ou de loin influencé ses préoccupations esthétiques. L’amplitude de la crise grecque et la mise en exergue d’un symbole de la faillite socio-économique l’ ont amené non pas à revoir sa copie, mais à passer de l’ aspect purement économique de la crise à ses origines culturelles et, de manière plus large, aux ondes de choc qui ont secoué tout le bassin méditerranéen.

Bill Balaskas vit à Londres est représenté par Kalfayan Galleries à Athènes et Thessalonique

Culture (2013) – Bill Balaskas
Culture (2013) – Bill Balaskas

ARRETS SUR IMAGE

PARTHENON RISING, video (2011-2012) Le symbole universel de l’architecture sous les flashs des touristes durant la seule nuit de l’année où l’Acropole est ouverte. On passe ici de l’ombre à la lumière brutalement sans transition. Violence et beauté des presque antithèses qui résument la psyche de toute une nation tout en mettant le doigt sur les conflits internes qui polluent les pays de la Méditerranée.

CULTURE, néon installation (2013). Gâchis de câbles et manque de câbles : quand la culture perd son rôle majeur qui est celui d’éclairer.

COPACABANA work in progress (2014). Les cheminements d’une expérience personnelle, celle de la migration de la famille de l’artiste ou comment passer du particulier au collectif.

Copabana (2014) – Bill Balaskas
Copabana (2014) – Bill Balaskas