MARIA TSAGKARI

Publié le mardi 27 novembre 2018

Les projets de Maria Tsagkari (1981) ne sont pas fait pour durer. Ils mettent en scène en scène par métaphores les notions d’offre, d’action de grâce, de confiance, de foi dans ce qu’elles ont d’inaccessibles. Un jardin composé de huit cent fleurs différentes façonnées avec de la cendre de bois brûlé tel un modèle de pouvoir économique et social abritant toutes les sensibilités et aussi tous les déséquilibres, les empreintes d’une rencontre fortuite de deux anciens employés de l’usine à gaz d’Athènes, sur le site même qui a fermé ses portes, il y a déjà trente ans, un tapis de cendres inspiré de l’ Orient et de l’ Occident d’autant plus précieux qu’il est fait à la main et sur lequel l’artiste a ciselé le mot merci en lettres sombres, … Les installations de Maria Tsagkari éclairent jusqu’au bout la futilité d’une mise en oeuvre souvent laborieuse puisqu’en en denier lieu, elles sont livrées ou détruites par un public impliqué et consentant.

Maria Tsagkari vit et travaille à Athènes

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