En 2014, HYam créait le prix de la Jeune Scène artistique méditerranéenne en partenariat avec la Fondation Jean-Luc Lagardère : remis chez Artcurial, ce prix récompensait une artiste grecque de moins de 36 ans. L’association qui s’est étoffée -elle a aujourd’hui une filiale en Grèce- met en place le second volet de son projet : du 8 au 17 janvier 2016, elle présente les derniers travaux des quatre finalistes du prix : Rania Bellou, Marianna Christofides, Maria Tsagkari, la lauréate, Athanasios Zagorisios. En accueillant l’exposition, François Tajan, président délégué de la maison de ventes Artcurial renouvelle ainsi sa confiance dans le projet HYam.
Pauline Simons
Quelques mots sur l’exposition
ερωτηματικο ; erotimatiko ?
Dans la langue grecque, le point d’interrogation -erotimatiko- est figuré par notre point virgule. Ce signe de ponctuation peut donc évoquer à la fois l’art du questionnement qui émaille aujourd’hui le pays des dieux et plus largement la mise en parallèle d’une situation où « ce qui est ancien est en train de mourir et ce qui est nouveau ne peut pas naître »(Antonio Gramsci).
En présentant à Paris quatre jeunes artistes de la scène gréco-chypriote, finalistes de la première édition du prix de la jeune scène artistique méditerranéenne, l’association HYam souhaite ainsi mettre en lumière différentes visions esthétiques de ces interrègnes qui stigmatisent non seulement la Grèce mais aussi tout le bassin méditerranéen.
HYam PROJECT Petit rappel
Le projet HYam est un projet artistique global entre Paris et Hydra qui s’articule autour d’un schéma triangulaire
-un prix biennal dédié, pour chaque édition, à un pays de la Méditerranée et récompensant un/une jeune artiste de moins de 36 ans.
-une exposition collective à Paris pour les finalistes de chaque prix avec l’édition d’un catalogue.
-la production et l’installation d’une oeuvre pérenne dans l’espace public d’Hydra réalisée par le/la lauréate du prix.